La Nuit de la Crise


Actualité publiée le 19 janvier 2022

C’est une grande première à Lille. Les étudiants en communication d’Esupcom, ceux en journalisme de l’ISFJ et les futurs vidéastes de l’ECITV ont participé à la Nuit de la crise les 2 et 3 décembre derniers, sur leur campus situé à deux pas du Jardin des Plantes. Retour sur cette expérience unique et très enrichissante, de l’aveu même des étudiants.

 

Les étudiants en Esupcom lors de la conférence de presse, filmée par ceux de l’ECITV ont répondu aux questions des étudiants de l’ISFJ. Photos : Clémence Houel  

Les étudiants en Esupcom lors de la conférence de presse, filmée par ceux de l’ECITV ont répondu aux questions des étudiants de l’ISFJ. Photos : Clémence Houel

 

C’est tout le campus Eductive Lillenium qui a été secoué par une expérience hors du commun. Les étudiants en 5e année Master Digital d’Esupcom Lille ont dû plancher durant toute une nuit sur un sujet de communication de crise. L’idée ? Trouver la meilleure stratégie à adopter pour l’entreprise dont ils jouaient les responsables en communication. Le sujet a été concocté par Sophie Luissiez de l’agence Oxygen RP à Lille. En résumé : Sadler, une entreprise pharmaceutique, est mise en cause dans une affaire d’homicide. Des effets secondaires de l’Ablixa, son antidépresseur, provoqueraient des moments d’absence. Émilie Morguant, une patiente, aurait ainsi poignardé à mort son mari, au cours d’une terrible crise de somnolence. Très vite, les soupçons se sont tournés vers l’Ablixa, prescrit par le docteur John Banks, son psychiatre. Ce dernier aurait même essuyé une tentative de corruption par Sadler. Alors, comment les communicants vont-ils aider Sadler à garder la face ?

 

Tout a commencé le jeudi 2 décembre à 19 heures par un brief de Pascal Toth, le directeur du campus Eductive Lillenium. Toute la nuit, les étudiants d’Esupcom ont vécu de nombreuses péripéties dans cette affaire, afin de sauver la réputation de Sadler. Interrogatoires de police, coups de fil insistants des journalistes, tweets ou encore communiqués de presse à rédiger, les futurs communicants ont dû réagir à tire-d’aile, s’adapter et surtout se montrer persuasifs. Toute l’opération a été filmée par les étudiants de l’ECITV. Le scénario était criant de vérité. Logique, il était tiré d’une histoire vraie, adaptée pour la circonstance. Cette nuit de la crise s’est ponctuée par une conférence de presse à laquelle les étudiants d’Esupcom ont dû répondre aux questions mordantes de ceux de l’ISFJ, toujours sous l’œil attentif de leurs camarades de l’ECITV.

 

Une conférence de presse sous haute tension

 

Les étudiants de l’ISJF, posant leurs questions pendant la conférence de presse, sous l’œil attentif de ceux l’ECITV. Photo : Clémence Houel 

Les étudiants de l’ISJF, posant leurs questions pendant la conférence de presse, sous l’œil attentif de ceux l’ECITV. Photo : Clémence Houel

 

Comme dans toute crise, nos 25 élèves en communication ont préparé cinq conférences de presse, soit une par groupe de 5 étudiants. Dès 7h, malgré la fatigue, les yeux cernés, les communicants d’Esupcom, jouant le rôle des dirigeants de Sadler, ont été assaillis de questions par les élèves de l’ISFJ. Au terme de cette conférence de presse, les étudiants en communication sont partis prendre un repos bien mérité. En revanche, nos futurs journalistes ont dû rédiger un article pour leurs quotidiens et réaliser un reportage radio pour les antennes. Enfin, les étudiants des trois écoles ont pu connaître le mot final de cette histoire, digne d’une série Netflix. Ce meurtre avait été prémédité par Émilie Morguant avec l’aide de John Banks, son amant. Et pour se débarrasser du mari « génant », ils ont tenté de faire porter le chapeau à l’Ablixa.

Ce projet a réuni trois des six écoles de notre campus et ainsi renforcé la cohésion d’équipe. « C’était une expérience enrichissante », raconte William, un étudiant en Bachelor journalisme à l’ISFJ. Pour Alex, un de ses camarades de promo : « Il s’agit d’une expérience réaliste qui a plongé les étudiants dans les mêmes conditions que celles que l’on retrouvera sur le terrain dès que nous serons en entreprise ». La pédagogie des six écoles du campus Lillenium Eductive se base avant tout sur l’alternance. Cette folle nuit de la crise n’était finalement qu’une mise en scène grandeur nature de ce que les 600 étudiants Lillois retrouveront dans leurs entreprises tout au long de leur carrière.

 

Charlotte Brouard – Etudiante à l’ISFJ LILLE

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